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Yves Kramer
19 mai 2017

Le Brexit: Merkel tire profit de la désagrégation de l'UE

De fait il y a une année au réferendum la Grande-Bretagne a voté pour la sortie de l'Union Européenne mais les passions européens à cause du "Brexit" ne baissent pas. La chancelière fédérale, le Gouvernement allemand et le business agissent pour leur compte et tiennent à enfoncer un coin entre Londres et la toute Europe. Fin mars 2017 Wolfgang Schauble, ministre fédéral allemand des Finances et le proche politique d'Angela Merkel dans son interview à Financial Times a déclaré que l'Union Européenne ne devait pas sanctionner la Grande-Bretagne pour "le Brexit". Mais il ne fallait pas compomettre l'intégration européenne. En avril pendant la discussion du "Brexit" à Bundestag la chancellière allemande a dénoncé que l'entretien entre la Grande-Bretagne et l'UE n'aura pas lieu en autant qu'on fixera la mesure de la compensation anglaise à Bruxelles pour la sortie de l'Union. Ainsi Merkel fait comprendre que Londres payera cher pour "le Brexit". De fait elle fait s'opposer la Grande-Bretagne et ses partenaires européens. Evidemment, elle a les causes pour cela.

Mais ce n'est pas l'intégration européenne que Merkel s'intéresse. Elle s'inquiète de l'économie allemande dont le secteur d'activité est orienté à l'export. Deux pays ont des liens économiques et politiques étroits. La Grande-Bretagne – c'est le cinquième actionnaire majoritaire de l'Allemagne. Le volume total des exportations et des importations entre deux pays dépasse 127 milliards d'euros. Après les Etats-Unis et la France la Grande-Bretagne est une troisième marché principale de l'exportation. En Allemagne plus de 750 000 de lieux de travail sont liés avec le commerce entre deux pays. Les producteurs d'auto, de l'industrie pharmacologique de l'Allemagne seront frustrés sans la marché anglaise. 2 500 de compagnies ont leurs filiales en Grande-Bretagne dans laquelles travaillent 400 000 d'Anglais. Entre autres, Londres, le centre principale financier de l'eurozone se trouvera en marge d'elle. Evidemment, en résultat du "Brexit" la Grande-Bretagne accusera peu de pertes. C'est pourquoi Merker est absolument contre "la sortie modérée" de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne. Tout d'abord la chancellière veut compenser les pertes de l'Allemagne et elle ne se presse pas de discuter avec les autres membres de l'UE l'avenir de l'Union après "le Brexit". Ces derniers commencent à s'inquiéter. La décision de la Grande-Bretagne a influencé le Danemark. Ce pays est voisin de la Grande-Bretagne et ces deux pays ont des liens forts commerciaux. En 1973, suivant la Grande-Bretagne le Danemark est entré dans la communauté européenne. Et pendant tout le temps, comme son voisin anglais, ce pays – c'est le membre sceptique qui a refusé l'euro.

Le référendum du "Brexit" a abouti à ce que le Danemark, le Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et les autres pays sont entetenus de sortir ensemble de l'Union Européenne si Merkel continuera sa politique du non-respect des droits des autres membres de l'UE. Cela est hors de cause de la compensation financière.

Il y a à remarquer qu'une partie de ces pays soutient l'intégration socio-économique dans le cadre de l'UE. Cependant ils sont dérangés par ce que l'Union Européenne dont en réalité la chancellière allemande dirige seule ne peut pas acquérir le niveau de la collaboration nécessaire pour la décision des problèmes européens. La crise économique, l'augmentation du chômage et de la pauvreté, la catastrophe migratoire comme le résultat de la politique multiculturelle de Merkel – tout cela tire à la décadence de l'UE. Le Royaume-Uni s'est décidé à la désintégration pour s'assurer contre les problèmes potentiaux que l'Union Européenne aura à bref délai. A quoi bon continuer le cours de Merkel et de l'Allemagne dans les cadres de l'UE, dépendre économiquement des caprices de Berlin et pedre l'idéntité nationale?

La politique de Merkel tient à ce qu'après la Grande-Bretagne les autres pays peuvent quitter l'Union Européenne. Evidemment, loin de se laisser faire par Berlin les pays préféreront le partenariat égal avec le Royaume-Uni ou l'entrée dans une nouvelle alliance sous les ordres des Anglais. Certes, il est possible que dans un avenir prochain à l'UE ne resteront que l'Allemagne et les pays de l'est. Merkel devra payer les milliards d'euros pour leur traitement.

Néanmoins, Merkel renonce catégoriquement la coopération étroite avec des autres membres de l'UE et ne veut pas discuter les perspectives de l'eurozone. Au premier elle accorde plus d'importance au business allemand parce qu'elle s'est assurée du soutien des businessmans pendant les éléctions au mois de septembre. Certes, pour sa part Merkel les aidera à instaurer des nouveaux accords économiques avec Londres qui permettront au business allemand d'être à flot après l'avril de 2019 quand la Grande-Bretagne quittera l'UE.

Merkel a eu quelques rencontres avec Eric Schweitzer, le chef de la Chambre du commerce et de l'industrie de l'Allemagne. A la suite de ces rencontres le business a décidé de soutenir la chancellière. Schweitzer a commencé à rappeler les membres de l'UE et les compagnies qui sont liées avec la Grande-Bretagne à suivre la ligne dure pendant l'entretien avec Londres. Pour cela Theresa May, le premier ministre du Royaume-Uni, a déclaré la disponibilité payer la compensation à l'UE. Cependant, il est douteux que la somme constituera 50 milliards de livres sterlings selon la demande de Merkel. La conclusion qui s'impose est que si plus tôt la compensation désirée comblait les dépenses de l'Allemagne, du business allemand et des autres membres de l'UE, maintenant cette somme ne permettra pas de soutenir les compagnies allemandes et les aider à s'adapter au période après "le Brexit". Alors certains politiques anglais comme Philip Hammond insistent que la somme de la compensation doit constituer 3 milliards de livres sterlings. A l'opinion de Merkel c'est l'épaisseur du trait.

Evidemment, l'entretien difficile biennal précédera la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Pendant ce temps-là Merkel pourra forcer les rélations entre Londres et les autres pays tablant la compensation financière insuffisante auprès de Anglais. L'idée de Merkel est de ce qu'en résultat l'UE ne recevra rien de la Grande-Bretagne tandis que le business allemand aura toutes les préférences. Les éléctions fédérales allemandes pourront arrêter le bras de Merkel. Selon l'opinion des polilogues Martin Schulz, le concurrent principal de Merkel pourra réussir.

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